Progression personnelle! En fonction de l'investissement de l'athlète, c'est bien ce que propose l'ECA. Tranquillement, après 5 années au club, Amélie Grousson voit ses records fondre.
Quelques exemples sur les disciplines restant les mêmes quelques soient les catégories:
2010 2011 2012 2013 2014
50m 8"14 7"69 7"47 7"30 7"23
100m 15"52 14"68 14"04 13"62 13"31
longueur 3m82 4m19 4m67 5m03 5m32
hauteur 1m27 1m44 1m45 1m56
Mais depuis qu'elle est passée cadette l'an dernier d'autres disciplines sont venu compléter son registre, tel le pentathlon où en un an elle est passée de 2227 points à 2790 points. Cependant l'objectif principal de l'année était du côté du 400m, épreuve qui en particulier en cadette demande à ne pas trop multiplier les compétitions. Aussi celles-ci étaient prises en compte comme une séance d'un plan d'entraînement plus que la recherche de la performance immédiate. Sur 400 plat, en fonction des objectifs de l'année, elle n'a pu totalement se libérer ce qui lui a cependant permis de réaliser " au train" 61"37 alors que l'an dernier elle était encore à 63"06. Elle ne le savait pas encore au mois d'avril, car elle ne l'aurait sans doute pas cru une autre épreuve allait devenir primordiale. Bien sûr, préparée plus tôt plus d'éléments techniques auraient pu être assimilés. Mais avant d'être prêt dans ses jambes, il fallait être prêt dans sa tête, laisser mûrir. Maintenant, Amélie sait que parmi ses meilleures performances il y aura le 400m haies. Un hiver pour le foncier et un printemps pour affiner n'ont jamais arrêté sa progression
L'an dernier pour les interclubs, elle se dévouait en 74"64.
Le 19 avril 2015 à Macon sur ce qu'elle prenait encore pour une préparation au 400 plat, elle réalisa 71"00. Un mois plus tard, toujours pour se dévouer pour les interclubs elle passait à 70"06 au premier tour à Dijon, puis à Vesoul en 67"2 elle réalisa qu'il y avait quelque chose à faire. Préparation beaucoup plus spécifique sur un de ses entraînements dans la semaine et un mois plus tard à Dijon, c'était 65"89. Puis, pour son équipe de 4x100 et pour ne pas trop puiser dans les réserves les séances de lactique se sont fait beaucoup moins intensives pour que le 5 juillet à Tararre, au temple du 4H, avec comme consigne totalement assumée de partir vite pour voir où l'on en était son record descendait encore à 65"86 malgré une dernière ligne droite bien sûr très difficile. Fort des enseignements de ce test, quelques derniers entraînements bien ciblés et direction les France avec la 21ème meilleure performance. Le vent, ennemi du 4h et de son rythme c'était aussi invité. Un échauffement minutieux, des consignes pour visualiser chaque partie de la course et direction la chambre d'appel. Tout était prêt, mais imprévu par rapport au plan il y avait un concours de hauteur empêchant un ou deux départ sur une ou deux haies avant les ordres du starter. Retour de l'entraîneur à la chambre d'appel pour prévenir Amélie et éviter le stress de l'imprévu. Puis c'est la course. Départ, comme la consigne avec une mise en action rapide avant de se mettre dans le rythme. Le vent pouvait perturber le nombre de foulées entre les haies et c'est à la 5ème qu'il a fallu changer de jambe avec bien sûr un ralentissement par manque de vécu, mais moins flagrant que précédemment. Assez rapidement elle pu se remettre dans le rythme et se focaliser sur ses haies. Elle était dans sa course. Et à l'arrivée, malgré le vent, nouveau record en 65"21, 12ème meilleure performance des séries! Il fallait réaliser 64"55 pour être dans les 8 et rentrer en finale. Mais le bonheur d'une saison réussie ne laissa aucune place à un regret quelconque... Simplement des idées pour l'an prochain!
Tout cela n'est qu'un exemple, car combien avec de l'investissement et en croyant en soi ont pu progresser cette année et combien ne savent pas encore ce qu'ils sont capables de faire. Que des encouragements pour l'année qui vient!