Une fois de plus les athlètes de l’ECA ont démontré la différence entre haut niveau financier et haut niveau de résultats.

Partis le Samedi à 5h45 pour une première course à Grenoble à  9h, comment être à son meilleur niveau ? Cette question laisse des regrets sur les possibilités dans les challenges courses, sauts et lancers. N’oublions pas que dans l’équipe se trouvait entre autres pour les sauts 4 athlètes habituellement qualifiés aux France FFA, et deux autres ayant terminés 4 ème de la finale nationale du challenge triple saut en Octobre à Bondoufle.

Il  aura donc fallut attendre le dimanche, alors que ceux qui ne concouraient que le samedi étaient déjà rentrés à Chalon, faute de moyens pour une nuit d’hôtel; pour connaître l’ivresse d’un titre de Champion de France.

Ce titre est une première consécration du travail fait au club depuis plusieurs années. Certains étaient dans les 50 meilleurs Français de triathlon en Benjamins, puis en cadet ont été 5^ème équipe française au Challenge Equip’Athlé, puis sur le podium à la finale nationale de hauteur, aussi bien en masculin qu’en féminines sur quatre athlètes. En cadet, ils étaient dans les 8 meilleures équipes française de 4X100m. Et leur objectif maintenant est, avec 2 juniors, de se qualifier aux championnat de France FFA en espoir sur 4x100m. 

Par le travail et sans mercenaire, le club en a les moyens si l’on en juge de la progression sur cinq ans au100m de ces quatre athlètes : Waël Hafdhaoui est passé de 12.4 à 11.39, Maxence Michelin de 12.51 à 11.55, Christophe Rochette de 12.0 à 11.34, Cédric Maillard de 12.39 à 11.39. Il ne faut pas oublier ceux qui peuvent aider en cas de défaillance : Remy Cruz 11.79, Nicolas Faisy 11.83, Timothée Pieri 11.86. Si l’on ajoute la meilleure performance des quatre plus rapides, nous arrivons à 45.67, alors que pour ces  France UNSS ils ont réalisé 43.61, d’où l’importance de la technique de passage. Et qui sait, pour se qualifier aux France FFA, peut être battrons ils un des plus vieux records de Saône et Loire détenu par l’ECA: 42 .8 manuel en 1965, ce qui correspond à 43.04 en électrique.